mercredi 21 janvier 2015

Le marxisme culturel par l’exemple.6


Cassez vos télévisions.



Ami, entend tu le vol noir... Non je déconne ; ami, tu viens de lire quelques pages de déconditionnement et alors là ! Mince, tu te dis, mais bon sang, mais c’est bien sur ; ça y est je l’ai, le sida mental, je devient inconsciemment un marxiste culturel !
Rassure toi, tout est dans le titre ! Jetez moi la téloche aux chiottes, balancez là aux poubelles et informez vous !


La télévision tue le corps et l'âme ! Sophie, 2 ans, regarde la télé 1 heure par jour. Cela double ses chances de présenter des troubles attentionnels en grandissant.

En février 2014 Alain Lieury, chercheur en psychologie cognitive à l’ EUB (Université Européenne de Bretagne) Rennes 2 et spécialiste de la mémoire a fait paraître dans une très discrète revue spécialisée « Les Cahiers pédagogiques » une très intéressante étude. 
Un échantillon de 27.000 collégiens de classe de troisième ont été invités à répondre sur leurs loisirs favoris et soumis en parallèle à des tests à base de QCM. (Questions pour Cons Manipulés) Il s’agissait d’évaluer leurs performances en maths, lecture compréhension et mémoire de connaissances.

Principale conclusion de cette enquête : être scotché aux émissions de télé réalité ou aux séries sentimentales, comme aujourd’hui 42% des ados, provoque une baisse notable des performances scolaires. A savoir, -11 points pour les résultats en maths, et -16 % pour l’acquisition des connaissances.

Des loisirs avant tout numérique, la lecture s’effondre.

A quoi les ados occupent-ils leur temps libre ? Tous les jours ou presque, ils écoutent de la musique (79%), téléphonent ou envoient des SMS (78%), « surfent » sur les réseaux sociaux (73%), regardent des émissions de télé réalité (42%), regardent un film d’action (36%) ou enfin pratiquent un sport (26%). 
La lecture est en chute libre. 34% seulement disent lire un journal ou magazine d’actualité 1 à 2 fois par semaine, 31% une BD ou manga, 16% des œuvres littéraires ou des romans. 
Le même panel de jeunes avait été interrogé en 2008, alors qu’ils étaient en classe de sixième, ils étaient 60% à lire un ouvrage de SF ou un policier, trois ans plus tard, ils ne sont plus que 24% !", s’alarme le chercheur. 
Filles et garçons sont à peu près aussi nombreux pendus à leur smartphone ou devant le Web, en revanche, les accros à la télé réalité sont à 80% des filles. Une pratique qui donc fait chuter les notes, « pour un élève moyen, celui qui n’en regarde jamais aurait 12 sur 20, contre 8,4 sur 20 pour un élève qui en regarde tous les jours ou presque, mais la chute des performances s’observe quelque soit le niveau scolaire des élèves. » Et qui s’observe quelque soit le milieu socioculturel, enfant de cadre, d'ouvrier, etc.

Pourquoi la télé fait chuter les notes ?

Alain Lieury voit deux raisons principales. « Ce que l’on appelle le coût temporel : le temps consacré à ce loisir prend celui qui devrait être consacré à autre chose. Par ailleurs, la pauvreté du vocabulaire employé dans ces émissions. » A peine 600 mots différents en moyenne contre 1000, par exemple, dans une bande dessinée, et 27.000 dans les manuels scolaires.

Les jeux vidéo, souvent mis en cause n’ont pas les mêmes effets négatifs, en revanche, ils ne permettent pas d’augmenter comme l’avaient pensé certains chercheurs américains la rapidité de raisonnement.

Quant aux livres, seuls les lecteurs très réguliers, plus d’une à deux fois par semaines, en tirent bénéfice sur le plan scolaire.

Aux États-Unis qui font toujours les choses en plus grand, la télé rend idiot (au sens psychiatrique du terme), mais aussi violent et gros !

En 1993 les études universitaires américaines indiquaient que les effets de la télévision sont désastreux pour le corps et surtout la tête, exclusivement abreuvée de violence, de sexe et de « bouffe ». Principales victimes, les enfants. La suite ici.
En février 2014 l’acteur Vincent Cassel dira carrément: « Je pense que la télé rend con » voir ici.

Gros et cons !

C’est aux états Unis, mais ce pourrait être chez vous, il suffit de remplacer Margot Smith qui a 8 ans par Zobida ou Mohamed Da Silva un bon petit Français de « papier ».
Le matin, en prenant son petit déjeuner, paella merguez hamburger chocolat (supplément chantilly sur merguez demander à maman!) et avant de se rendre a l'école, elle regarde les émissions allah con du matin pendant une heure le temps d’ingurgiter sa bouffe de merde. L'après-midi, de retour de classe, elle suit les programmes pour « enfants » débiles pendant une autre heure. Et le soir, pendant le dîner, elle accumule deux autres heures si ce n’est trois ou quatre avant d'aller au lit. Total de la journée: 4 à 6 heures. Quatre heures d'émissions, pardon, de publicités (les dessins animes sont entrecoupes toutes les 3 ou 4 minutes par des spots de pub de merde) pour des céréales, des jeux violents ou des hamburgers. 
Et vingt autres millions de petites Margot ont passe quatre heures devant la télé, de la côte est à la côte ouest. Que risque Margot a être ainsi collée à l'écran? L'université du Nouveau Mexique a découvert que l'activité de son métabolisme est comparable a celui d'un animal en hibernation: pas un muscle ne bouge, pas une cellule nerveuse en activité, hormis le strict minimum, a savoir le système optique qui transporte les images et le cerveau qui interprète le contenu, la plupart du temps totalement idiot et insipide. Autre découverte directement liée a cette inactivité, l'augmentation du taux de cholestérol, plus élevé chez les enfants qui regardent la TV au rythme de trois ou quatre heures par jour que chez les bambins qui jouent seuls ou en groupe, sans télé. Mieux, chaque heure accumulée devant la télé augmente le risque d'obésité de 2%. Mais ce n'est pas tout: regarder la télé pousse aussi le sujet a manger n'importe quoi, en fait le plus rapide a préparer, comme par exemple les hamburgers surgelés (!), dont le temps nécessaire a la cuisson est inférieur ou égal a la durée d'une pause publicitaire moyenne. « Les enfants qui passent parfois cinq heures sont les plus enclins à devenir obèses » a déclaré le Dr Strasburger.

Bouffe de merde pour GROS cons !
Les statistiques lui donnent raison: en 15 ans, le nombre de petits « gros » américains (ages de 6 a 11 ans) a augmente de 54%, portant la moyenne américaine d'enfants obèses a 25%, un chiffre vertigineux qui recoupe les statistiques du panel Nielsen indiquant qu'un enfant passe chaque semaine 22 heures, moyenne nationale, devant le poste. Et la corrélation entre le temps passe devant la télévision et l'obésité a été confirmée par une étude de l'université de Memphis qui a établi que la quantité d'énergie dépensée par le métabolisme d'un sujet vissé a la télé est inférieure a l'énergie dépensée par le même sujet lorsque celui-ci ne fait rien et ne regarde pas la télé!!! Inévitablement, plus d'un chercheur n'a pu s'empêcher d'établir une correspondance entre cet état de veille et l'hypnose.

Violence et télévision.

Si l'on passe au contenu des programmes regardés par les enfants, on découvre alors l'étendue du désastre. Par exemple, si on effectue un arrêt sur image dans la vie d'un enfant de 16 ans, on apprend ainsi que depuis qu'il est en age de suivre les programmes TV, il a assiste et enregistre 33.000 meurtres issus de 200.000 actes de violence (bagarres, tortures, scènes de ménage et autres violences quotidiennes). Illustration pratique de l'influence des programmes télé, même sur les bébés, ce record américain battu a Los Angeles en mai 93, celui du plus jeune «criminel»: un garçon de 4 ans a vu le pistolet de son père sur une chaise, s'en est saisi et a vidé le chargeur sur son cousin de 3 ans « pour faire comme a la télé ». Rien d’étonnant à cela puisqu'il n'est pas rare de voir des parents installer non seulement la télé, mais aussi le magnétoscope dans la chambre des enfants, à peine âgés de 3 ans.

Quelle est la répercussion de ces 200.000 actes de violence et de ces 33.000 meurtres dans la tête d'un enfant devenu adulte? Pour le Dr Branden Centerwall de l'université de Washington, les conséquences sont claires puisque selon lui, « l'augmentation du nombre d'homicides est directement liée a l'introduction de la télévision dans les salons ». Ainsi, entre 1945 (équipement télé des ménages 0%) et 1974 (équipement 90%), le nombre des homicides a augmente de 93%. Certes, aux États-Unis, la législation autorise la vente libre d'armes et avec 250 millions d'armes, le Dr Centerwall s'est dit que son chiffre, consternant, était hors proportion. Il a donc effectue un recoupement avec un pays disposant d'un équipement télé comparable a celui de l'Amérique mais ou les armes ne sont pas en vente libre. Et il a trouve un chiffre identique au Canada ou le nombre d'homicides, sur la même période, a augmenté de 92%.

En revanche, en Afrique du Sud ou la télévision n'a été introduite qu'en 1974, le taux d'homicides avait baisse de 7%, pour reprendre une inflation immédiate et galopante aussitôt après l'arrivée de la boite a images qui rend fou. Les juges américains des tribunaux pour enfants ne savent plus comment rendre leurs verdicts, conscients que l'esprit d'un enfant est encore plus impressionnable par la télévision que celui d'un adulte. Illustration de leur dilemme, deux adolescentes, assez grosses il est vrai, de 15 et 16 ans, après avoir vu un feuilleton ou deux élèves réglaient son compte a un enseignant, ont voulu les imiter et ont plante un couteau dans le ventre de leur professeur. Seul problème, elles ne savaient pas qu'un couteau, aussi acéré soit-il, ne tue pas du premier coup, contrairement à la télé.

Mon Papa est une Tante !
Et le sexe ?

Idem pour le sexe. S'il est toujours impossible de montrer des scènes explicites, contrairement a l'Europe, les producteurs ont réussi a détourner ces interdits et a aborder le sexe par des chemins varies. Dernière avancée des producteurs d'Hollywood, dûment constatée par le très sérieux magasine « Electronics Media », tout programme sulfureux qui, par la levée des boucliers qu'il provoque, attire l'attention. Ainsi, dans un téléfilm « Killing me softly » (Tue-moi doucement), traitant de l'euthanasie, on peut voir le mari dansant avec le cadavre de sa femme, ce qui est une manière on ne peut plus originale d'aborder la mort. Pour les adolescents, la masturbation et l'homosexualité représentent un sujet vendeur et plusieurs séries encouragent directement les adolescentes, non plus a essayer avec les garçons -trop banal-, mais avec les filles « pour voir si c'est meilleur ». Avec le sexe omniprésent, 1,1 million d'Américaines entre 15 et 19 ans se retrouvent enceintes chaque année et affrontent les pires problèmes.

Et lorsque les ligues morales accusent les dirigeants d'Hollywood de prostitution, ceux-ci rétorquent que si personne ne regardait ce genre d'émission, jamais les studios ne les produiraient. L'argument est aussi facile qu'hélas implacable.


C’est la chute finale.

Le processus entamé par contamination des idées marxistes culturelles, directement par la propagande de la télévision et de l’éducation nationale ou indirectement, via la jeunesse de l’époque a été un succès entier.

À tel point que Bezmenov le dit : « C’est désormais un processus autonome, les Occidentaux font le travail eux-mêmes ». Et d’ajouter « Si à partir de cet instant précis, la jeunesse était à nouveau encadrée pour soutenir le patriotisme, la foi, les valeurs morales, etc., il faudrait quinze à vingt ans pour qu’elle commence à contrebalancer les effets de la subversion »

Nous pouvons donc dire que le marxisme culturel est la caractéristique d'une époque de véritable dissolution « sociale » et culturelle. Le « marxisme » déjà à sa naissance ne sachant exactement quelle route suivre, s'attachait mystiquement à l'apparence des faits qui naissent du mécanicisme d'une période de désordre social et économique.

Fasciné par le mirage économique de la théorie du mouvement, le marxisme étudiait spécialement les effets d'un système de prétendues iniquités sociales sans remonter aux causes. Dans un but spécialement politique, le marxisme entretenait et entretient toujours l'équivoque, soit en ne faisant qu'effleurer le sujet dont il paraît s'occuper, soit en passant sous silence les faits dont il redoute l'examen.

Le marxisme, plus ou moins orthodoxe ou le marxisme culturel marxisme, reposent sur des fictions ou des utopies qui situent le socialisme dans le domaine du mysticisme. 

Le marxisme culturel est une Secte Païenne, prêchant l'Agnosticisme, qui orchestre théoriquement la pratique totalitaire de la caste ce qui me fait dire que le marxisme est une religion. Les journalistes et intellectuels auto proclamés en sont les Grands prêtres ( comme Dieu les prêtres sont souvent Grands) et la télévision la nouvelle église.


Déjà en 1921 Bertrand Russell, dans:  Theory and Practice of Bolshevism” écrivait:

"Le bolchevisme combine les caractéristiques de la révolution française avec celles de l'essor de l'islam.
Marx a enseigné que le communisme était fatalement prédestiné à prendre le pouvoir ; cela engendre un état d'esprit peu différent de celui des premiers successeurs de Muhammad.
Parmi les religions, le bolchevisme doit être comparé à l'islam plutôt qu'au christianisme ou au bouddhisme. Le christianisme et le bouddhisme sont avant tout des religions personnelles, avec des doctrines mystiques et un amour de la contemplation. L'islam et le bolchevisme ont une finalité pratique, sociale, matérielle dont le seul but est d'étendre leur domination sur le monde."

Imaginez vous un journaliste du 20H00 vous faire cette déclaration ?

Non bien sur ! Rappelez vous le mode d'emploi du Marxisme Culturel: « Organiser les intellectuels (Aujourd’hui les andouilles ( et je reste poli) de journalistes de télévision sont devenus des « intellectuel » si ce n’est des « peoples ») et se servir d'eux pour pourrir la Civilisation Occidentale jusqu'à ce qu'elle pue ».

Organisation ne veux pas dire compréhension ou conscience.

Nous utilisons tous la manipulation… Un jour ou l’autre, pour 97% d’entre nous sans forcément en avoir conscience. Pour les 3% restants, en revanche, la manipulation bien comprise est devenue une stratégie, un acte délibéré, c’est le cas de la plupart des journalistes demeurés ou présentateurs télés. La manipulation leur procure une vraie sensation de pouvoir, qui les rassure.

Vous aussi vous pouvez le faire ! (Et le faire plait si ce n’est à repasser)

Revenons à nos manipulateurs préférés d’aujourd’hui, les « journalistes » des médias qui vous manipulent par l’angoisse et la violence.

Le principe de base déjà étudié dans les années 1930, soutient qu'un individu en état de peur manifesterait des réactions de fuite et d'évitement les plus primaires et donc les plus prévisibles. Les fonctions complexes du cerveau, n'offrant pas de solution immédiate, seraient désactivées, rendant l'individu manipulable dans une situation d'extrême angoisse.
Le sujet terrorisé – comme l'animal poursuivi par le chasseur – ne pourrait éviter les pièges qu'on lui tend.

La terreur fut effectivement utilisée depuis l’Antiquité pour assurer le pouvoir des despotes, par la « méthode par l'exemple » appuyée par les dénonciations, interrogatoires, enlèvements, disparitions et exécutions aléatoires, etc. mais l'Histoire montre que la méthode n'a jamais été très longtemps efficace, se retournant généralement après quelques années ou décennies contre les manipulateurs.

Dès le début du XXe siècle, H. L. Mencken, journaliste, écrivain, célèbre critique de la culture américaine, considérait que « le but de la politique est de garder la population inquiète et donc en demande d’être mise en sécurité, en la menaçant d’une série ininterrompue de monstres, tous étant imaginaires ».

Aux States, John W. Dean, ancien conseiller du président Richard Nixon, considère la politique de la peur comme la marque exclusive des dictatures d'Amérique latine jusqu'au gouvernement de Georges Bush. Selon Franck Furedi, professeur de sociologie à l'université du Kent, auteur de « Politics of Fear », l’expression « politique de la peur » implique que des politiciens manipulent volontairement les craintes des populations pour réaliser leurs objectifs.

Cette politique est, selon lui, devenue une des caractéristiques principales de la vie publique américaine depuis le 11 septembre 2001. Elle a été particulièrement pointée dans les actions de John Ashcroft qui, selon certaines analyses, comme celle du président de l'International Center de l'université de Floride, n'aurait pas laissé « la loi interférer avec ses actions » et aurait « préféré faire appel de manière subliminale au racisme et à la xénophobie ».

Mais la politisation de la peur ne date pas de 2001 et la menace que représente la possession, par certains pays, de supposées armes de destruction massive était déjà brandie depuis les années 1990. L'expression avait même été utilisée dans les années 1970 pour désigner le maccarthysme et auparavant pour le « péril jaune » ou la propagande du régime socialiste national dit « nazi » les fameux « fachos » ou la propagande soviétique.

Plusieurs médias du Royaume-Uni utilisaient la même expression, affirmant que cette politique avait rapidement été adoptée par le gouvernement de Tony Blair. Selon certains journalistes, elle serait même adoptée par le Hezbollah, pour une cause différente. Selon d'autres études, l'Australie aurait également eu recours à une politique de la peur dans sa bonne gestion de l'immigration.

Dans son ouvrage Risque : la science et les politiques de la peur, Dan Gardner, développe l'idée que notre évaluation des risques et les actions que nous entreprenons pour nous en protéger ne sont pas rationnelles mais émotionnelles et provoquées par les médias et les politiciens.

Dans la société américaine, comme en Europe, les médias lobotomisés par le marxisme culturel représentent le pouvoir le plus puissant mais aussi le plus incontrôlable. Ils diffusent des sentiments de crainte, d'insécurité et de violence en toute connaissance de cause.

Regardez ; au Canada, une récente étude publiée dans le Journal of Consumer Psychology, suggère qu’un consommateur apeuré est plus attiré vers la marque qu’on lui présente au même moment; nous avons vu que cette méthode de manipulation était connue et déjà étudiée dans les années 1930.
Nos joyeux « scientifiques » Canadiens se sont enfin aperçus que les journaux télévisés, depuis cinquante ans, possèdent une très forte composante d’informations angoissantes. Au point que cela a été étudié par un psychologue, George Gerbner, qui a constaté que cette déformation systématique conduisait à une perception du monde comme un endroit fondamentalement dangereux, ce qu’il nomma syndrome du Grand Méchant Monde.
Maintenant, on sait que le Grand Méchant Monde ou GMD fait vendre. On savait déjà qu’il rendait con.
Deuxième application, la publicité. Car les publicités pratiquent cet art de faire peur ou d’angoisser légèrement, pour proposer ensuite la marque comme valeur refuge. Exemple avec cette pub récente pour Caca Collé : Cliquez ici

Ici, les émotions négatives et la marque sont franchement réunies sur le même support. Waouuuu ! Superbe ! Du bon, du pur MC (Marxisme Culturel) qui rend bien bien con ! Remarquez qu’avec les ricains il y a moins de travail qu’avec des Français.

Le dispositif utilisé est très simple. Prenez un consommateur potentiel, et mettez-le devant un écran de télé. Puis, faites-lui voir des vidéos angoissantes ou des catastrophes au lourd bilan humain. Pendant le temps du visionnage, laissez dans son champ visuel un produit de marque (par exemple, une bouteille de Ricard). Ensuite, mesurez l’attachement de la personne à la marque Ricard (Merci pour les 12 bouteilles comme d’ab).


Vous verrez, que l’attachement émotionnel du consommateur à la marque a augmenté après le visionnage. Allez, assez de malheurs, putain con, vite un p’tit jaune (un RICARD) et buvons tous au trou de la sécu et à ceux qui le creuse !

Reste à expliquer pourquoi. En psychologie, il arrive que les explications de comptoir soient les bonnes. Alors, vous pouvez deviner. Quand un pauvre consommateur est effrayé, que fait-il ? Il cherche à se rapprocher de ses… amis et d’une bonne bouteille de 51 ( Ou de Pernod, si ce n’est d’excellent Ricard). Mais quand ses amis ne sont pas là, il se rapproche de n’importe quel objet pouvant être investi d’une charge symbolique ou émotionnelle. Par exemple, une bouteille de Pastis Duval, non je déconne, de Ricard bien sur !

Mais en psychologie, même les hypothèses de comptoir (Allez patron, une tournée de Ricard pour tout le monde) se doivent d’être vérifiées. Aussitôt dit, aussitôt fait : ont a donné à certains cobayes la possibilité de se rapprocher de leurs amis juste avant l’expérience, par exemple en les contactant par téléphone. Ce lien affectif étant consolidé, ils constatent que le transfert émotionnel vers la marque n’a pas lieu. CQFD : consommateur effrayé = consommateur en quête de réconfort. Et le réconfort, c’est le Ricard pur et sans eau.
Cynisme oblige, nos gais scientifiques qui ont découvert l’eau chaude concluent que cette méthode de manipulation des « masses » laborieuses et populaires marche spécialement bien avec les personnes isolées, qui n’ont pas d’amis. Le Ricard peut alors jouer le rôle d’ami de substitution... CQFD

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